L’association véli-velo existe depuis le 22 Novembre 1993, mais était tombée en désuétude. Avec quelques convaincus du vélo nous avons pu contacter “les anciens” et décidé de relancer l’affaire en novembre 2007.
Notre but est de légitimer le vélo à Limoges et de convaincre la municipalité que l’opinion a bougé et que le “tout automobile” n’est plus une évidence pour de plus en plus de monde. Nous pensons que la cherté croissante du pétrole va nous contraindre (si nous ne le faisons pas pour la planète, nous le ferons à cause de nos porte monnaie) à diversifier nos façons de nous déplacer : train, trolley, bus, marche à pied, vélo (et automobile uniquement quand on ne peut pas faire autrement).
Limoges a du chemin à faire dans ce domaine car beaucoup d’élus pensent que la ville est trop pentue pour convenir au vélo. Néanmoins, ils ne demandent qu’à être convaincus que l’opinion a changé à ce sujet. C’est pourquoi nous voulons être, très vite, le plus nombreux possible, afin d’organiser des rassemblements de cyclistes, et différents types d’actions pacifiques et conviviales pour convaincre les gens que le vélo est à la portée de presque tout le monde.
Notre rêve est que le vélo trouve toute sa place à Limoges avec des pistes cyclables dignes de ce nom et rassurantes pour les cyclistes, des lieux pour stationner et un système de location avec plusieurs points de dépôt.
Nous aimerions aussi que l’automobile nous laisse un peu de place pour respirer : moins de lieux pour se garer, moins de facilité pour circuler, afin que les gens hésitent avant de prendre leur auto pour un oui ou pour un non. En effet, 80% des trajets en voiture que les gens font, couvrent moins de 3 kms ! Si ces trajets inutiles disparaissaient, comme la ville deviendrait agréable ! Si vous voulez nous rejoindre soit en tant que sympathisants soit en tant qu’adhérents nous en serons ravis. Nous avons fait une différence adhérent-sympathisant, dans l’idée de tester l’opinion publique de la ville : on peut regarder le vélo d’un bon oeil sans être encore prêt à l’adopter mais cette attitude, sympathisante, doit être signalée à nos élus. Dans notre esprit, l’adhérent est déjà un peu plus impliqué : il acceptera de nous aider, de manière plus ou moins ponctuelle.