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Le mot du président 2010

Depuis 2 ans, nous mettons tout en œuvre pour faire revivre l’association Véli-Vélo, relancée à l’initiative de Marie. Son pari est réussi, et Marie reste à nos côtés dans le rôle essentiel qu’est celui de secrétaire.

Pour le côté positif du bilan, nous pouvons compter quelques actions intéressantes : un dialogue avec la municipalité est entamé, nous organisons chaque année la fête du vélo, nous avons porté notre message de promotion du vélo dans les médias…

Et le plus important, nous avons interpellé et gagné la confiance de plus de 200 cyclistes circulant plus ou moins régulièrement dans les rues de Limoges !

Cela reste cependant peu satisfaisant. Notre ambition est que des choix courageux soient faits en faveur d’un partage harmonieux de l’espace urbain.

Il serait par exemple intéressant que les propositions du schéma directeur se concrétisent, plus particulièrement les tracés des voies vertes et véloroutes qui répondraient aux attentes d’un nombre considérable de nos adhérents, habitants des communes de l’agglomération limougeaude.

Notre ville n’en serait que plus agréable à vivre !

Il faut également que les habitudes évoluent : une amélioration des conditions de circulation des transports en commun améliorerait également indirectement nos conditions de circulation…

Enfin, le pouvoir économique du vélo est bien trop sous-estimé, pourquoi ne pas associer Limoges et les déplacements en vélo pour valoriser son patrimoine ? Notre ville se trouve par exemple sur la route de Saint–Jacques de Compostelle !

Nous savons que notre course vers une ville cyclable est longue et difficile. Espérons que les vertus du vélo seront acceptées, reconnues et plébiscités par la majorité de la population et que l’on arrêtera de nous mettre des bâtons dans les roues en opposant de faux prétextes comme le dénivelé ou le climat !

Je vous invite également à lire le compte rendu de l’Assemblée Générale 2010.

Thierry Bennegen, président de l’association Véli-vélo

Mot de la présidente 2008-2009

L’association véli-velo existe depuis le 22 Novembre 1993, mais était tombée en désuétude. Avec quelques convaincus du vélo nous avons pu contacter “les anciens” et décidé de relancer l’affaire en novembre 2007.

Notre but est de légitimer le vélo à Limoges et de convaincre la municipalité que l’opinion a bougé et que le “tout automobile” n’est plus une évidence pour de plus en plus de monde. Nous pensons que la cherté croissante du pétrole va nous contraindre (si nous ne le faisons pas pour la planète, nous le ferons à cause de nos porte monnaie) à diversifier nos façons de nous déplacer : train, trolley, bus, marche à pied, vélo (et automobile uniquement quand on ne peut pas faire autrement).

Limoges a du chemin à faire dans ce domaine car beaucoup d’élus pensent que la ville est trop pentue pour convenir au vélo. Néanmoins, ils ne demandent qu’à être convaincus que l’opinion a changé à ce sujet. C’est pourquoi nous voulons être, très vite, le plus nombreux possible, afin d’organiser des rassemblements de cyclistes, et différents types d’actions pacifiques et conviviales pour convaincre les gens que le vélo est à la portée de presque tout le monde.

Notre rêve est que le vélo trouve toute sa place à Limoges avec des pistes cyclables dignes de ce nom et rassurantes pour les cyclistes, des lieux pour stationner et un système de location avec plusieurs points de dépôt.

Nous aimerions aussi que l’automobile nous laisse un peu de place pour respirer : moins de lieux pour se garer, moins de facilité pour circuler, afin que les gens hésitent avant de prendre leur auto pour un oui ou pour un non. En effet, 80% des trajets en voiture que les gens font, couvrent moins de 3 kms ! Si ces trajets inutiles disparaissaient, comme la ville deviendrait agréable ! Si vous voulez nous rejoindre soit en tant que sympathisants soit en tant qu’adhérents nous en serons ravis. Nous avons fait une différence adhérent-sympathisant, dans l’idée de tester l’opinion publique de la ville : on peut regarder le vélo d’un bon oeil sans être encore prêt à l’adopter mais cette attitude, sympathisante, doit être signalée à nos élus. Dans notre esprit, l’adhérent est déjà un peu plus impliqué : il acceptera de nous aider, de manière plus ou moins ponctuelle.