Certains signes envoyés par nos élus me rendent résolument optimiste, ces temps-ci ! Je sais que certains d’entre nous sont plus circonspects que moi ! Je sais aussi que le temps n’est pas encore venu du vélo roi en ville ! Malgré tout ….Des choses se passent !
Ainsi, la promesse faite par Aline Biardeaud, vice-présidente de Limoges métropole concernant les boulevards extérieurs a été confirmée à cette réunion. Les voitures qui se garent à qui mieux mieux en plein sur la piste cyclable située sur le trottoir, vivent leurs derniers beaux jours. En novembre, des plots vont être posés partout leur interdisant l’accès au trottoir.
Je vois un signe intéressant dans cette décision. En effet, pour la première fois à ma connaissance dans l’histoire de Limoges, une décision est prise qui va contre le confort des automobilistes.
Je ne pense pas, d’ailleurs, que notre association y soit pour grand chose. Notre mérité premier est simplement d’exister et de démontrer que les cyclistes à Limoges ne sont pas virtuels et qu’ils rêvent d’y circuler en toute tranquillité. Je pense que la prise en compte des vélos est tout simplement dans l’air du temps : réchauffement climatique et baisse du pouvoir d’achat aidant, on commence un peu partout à réfléchir sérieusement à des alternatives à l’automobile … A Limoges aussi.
Nous ne sommes quand même pas inutiles pour autant en tant que « piqouzes de rappel » et aussi en tant que partenaires.
Cette réunion, initiée par madame Biardeaud avait, en effet, cela d’intéressant qu’il n’y a été question QUE du vélo et pas du vélo parmi tout un tas d’autres sujets.
Des représentants de Condat et d’Isle étaient là.
Pour Isle, c’est le maire qui s’est déplacé et nous a parlé de ce qu’il est en train de faire dans sa commune. Déjà deux kilomètres de pistes cyclables réalisés et une volonté farouche de continuer de plus bel. Isle cyclable était dans son programme électoral. Il a donc la légitimité d’agir et ne compte pas s’en priver. Je trouve cela très encourageant car il pourrait bien tirer Limoges vers le haut. Il réclame déjà une liaison correct entre son domaine cyclable et celui de Limoges.
Et nous, de véli-vélo, c’est-à-dire Jérome, Christiane et moi, nous avons pu nous exprimer largement. Jérome a rêvé tout haut d’une ville qui se montrerait beaucoup moins coulante avec les autos et limiterait drastiquement leur accès au centre. Dieu, en effet, que ce serait bien !
J’avoue que j’ai été plus modérée que lui, me contentant de marteler encore et toujours les deux mêmes demandes : transformer au maximum les jalonnements en vraies bandes cyclables se prolongeant jusqu’aux feux, avec un maximum de sas aux dits feux ! ET, mettre en place un maximum de contre-sens autorisés !
Et là … BONNE SURPRISE ! LE SAVIEZ-VOUS ? En 2010, les sens interdits deviendront autorisés aux cyclistes PARTOUT en France sauf dans les rues qui auront été déclarées interdites par arrêté municipal. Ce sont les débuts de l’instauration en France du fameux CODE DE LA RUE. Quand je vous disais qu’on est dans l’air du temps !
L’idéal sera, malgré tout, que ces contre-sens soient marqués au sol. De plus, pourquoi attendre deux ans ?
Là, c’est à nous de jouer. Faites remonter le nom des rues que vous verriez bien devenir des contre-sens cyclables. On nous a promis d’étudier nos propositions. Alors, au boulot ! Dites-nous tout sur les sens interdits qui vous bloquent dans les circuits que vous empruntez.
Moi, j’en vois un d’entrée : la rue Limosin qui permettrait de relier facilement le boulevard Gambetta à la place de la Motte.
Quand au prolongement des bandes cyclables jusqu’aux feux avec sas, les responsables de la voirie ne sont pas contre faire des essais de six mois pour voir si ça se passe bien. Alors même chose : on commence où ? Pourquoi pas par le prolongement jusqu’au feu que nous avons peint au sol rue Théodore Bac, lors de la dernière manif ? Dites-nous tout !
J’attends donc vos commentaires à la suite de cet article.
Marie, la présidente.