A chacun son vélo.
Cet été : Découverte des chemins encore très nature, tout près de la ville, dans Limoges même.
Mardi 17 juillet, comme convenu, nous nous sommes retrouvés à 18h devant l’entrée du cimetière de Louyat, (rue Halévy), point de départ pour une balade découverte en direction de Grossereix.
Nous avons atteint Grossereix en n’empruntant pratiquement que des sentiers blottis dans les espaces boisés le long de l’Aurence et en ne traversant que seulement quatre voiries fréquentées par les automobiles et autres bus ou camions. Oui, c’est encore possible ! C’est même un peu surréaliste d’être dans un écrin de verdure en pleine ZI nord ou en lisière de Family village. C’est un bien joli corridor écologique, à respecter et à protéger pour le bien de tous. C’est un des poumons de la ville. Hélas, tout autour, les travaux, dits d’aménagement, ne cessent de le contenir et de l’isoler des autres trames vertes qui par ailleurs disparaissent chaque jour un peu plus.
Comme une chambre à air « ne tenait plus le vent », nous avons même eu l’occasion de réviser la pose d’une rustine… La pratique du vélo, c’est une manière simple et peu coûteuse de se déplacer… C’est encore plus la liberté si l’on est autonome face à une crevaison, n’est ce pas ?
Pour le retour, après une traversée bien peu agréable de l’A20 au niveau de l’échangeur de Grossereix (où rien n’est prévu pour les piétons et cyclistes ; personnes à mobilité réduite, n’en parlons pas), nous avons emprunté les cheminements doux de Beaubreuil, les pistes du bois de la Bastide (priorité aux piétons, coureurs ou pas, bien évidemment), et enfin l’allée du parc de l’Aurence (juste en contre bas du cimetière de Louyat : Donc un retour avec également très peu de voiries fréquentées par des véhicules motorisés.
Bilan : Une bien agréable balade, un peu à l’écart du bruit, des gaz d’échappements et autre particules plus ou moins fines. Une balade pour prendre l’air, se bouger un peu, tout en respectant le rythme de chacun. Une balade pour découvrir aussi tout ce qui nous entoure et que nous ne savons pas toujours voir dans l’agitation actuelle : la flore (les orties n’ont pas manqué de caresser les mollets non couverts…), la faune (grenouille agile, héron cendré, pinson des arbres… famille garenne aussi…).
Bien évidemment, au cours de cette balade nous n’avons pas manqué de repérer les points d’eau potable et noter aussi tout ce qui entrave un cheminement agréable et sûr pour les cyclistes et pas que… La plupart des difficultés rencontrées sont en fait créées par les aménagements routiers qui manifestement n’ont été conçus que par des automobilistes, pour les automobilistes. A nous de gagner des cheminements doux !
D’autres balades « découverte de chemins de traverse » seront immanquablement organisées dans les jours à venir. Les itinéraires empruntés pourront souvent facilement être améliorés et même devenir des cheminements reliant les différents quartiers traversés, en toute tranquillité, pour le bonheur de tous.
Armel Arcondéguy