Archives de catégorie : L’association

Atelier vélo au Café Réparation des Portes Ferrées

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A peine les stands installés pour le café réparation des Portes Ferrées ce samedi 1er septembre, des personnes affluaient du quartier avec des vélos et autres objets sous le bras à réparer. Ils ont du patienter jusqu’au lancement des hostilités à 14h, puis il n’y a plus eu de temps morts jusqu’en fin d’après-midi…

Les bénévoles de Véli-Vélo et ceux des autres associations participantes (Petits Débrouillards, Ressource Rit, Oiseaux malins, CITELS, Accorderie) on réparé toutes sortes d’objets, Et beaucoup de vélos! La quinzaine de bénévoles en action n’était pas de trop!

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Outre les problèmes récurrents de pneus dégonflés et de chambres percées, beaucoup de vélos arrivaient dans un état de manque d’entretien assez avancé, plutôt limite pour la sécurité de leurs jeunes utilisateurs…

vélos

Ce fut l’occasion de faire de la pédagogie pour apprendre à repérer les pannes et à les réparer soi-même.

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Beaucoup d’énergie (humaine) dépensée, mais la satisfaction de voir repartir des enfants et des adultes le sourire aux lèvres avec un vélo qui fonctionne bien!

enfants

Cette expérience nous conforte dans notre idée que la mise en place d’un atelier d’auto-réparation vélo est nécessaire pour développer la mobilité à vélo et améliorer sa sécurité. Cette activité répond à 3 enjeux urbains importants:

  1. La mobilité
  2. L’aide sociale
  3. La réduction des déchets

A ce titre, nous sollicitons les collectivités pour nous aider à développer cette activité qui nécessite des moyens humains et matériels.

Action

La journée s’est terminée par une conviviale « Disco Soupe » où chacun a mis la main à la pâte pour éplucher les légumes récupérés dans les commerces du coin, pour faire une soupe géante partagée gratuitement par les gens du quartier autour d’un peu de musique.

La presse locale était présente et l’ECHO a produit un bel article sur cette journée:

Edition_haute-vienne_03-09-18

 

Rando vélo été 2018 en Nouvelle-Aquitaine

Le 28 juillet un petit groupe de 9 individus s’élança, le mot est fort, plutôt gravit avec peine, la première côte à la sortie de Périgueux peu après le premier café après la Gare. Chargés comme des baudets qu’ils n’étaient pas tous, loin de là, on remarquait curieusement, au milieu d’un groupe somme toute assez homogène d’usagers de la carte vermeil, deux jeunes de moins de 20 ans. Ce n’était pas des infirmiers, bien que leur présence n’aurait pas été inutile, mais des étudiants, dont l’une en sociologie. Ce curieux attelage arrivait par le train dans lequel il avait eu bien du mal à caser 9 vélos.

randoete2018groupe

Si leur performance sportive ne marquera pas l’histoire du cyclisme, je parle du groupe pas des jeunes, là n’était pas leur but. Adeptes des discours philosophiques sur l’existence de Dieu, l’importance d’une bonne bière après l’effort (ou pendant ? Les débats et les multiples expériences n’ont pas permis de trancher), ou encore le choix d’un château en Haut-Medoc ou celui d’un resto le soir quand on a la flemme de faire la bouffe, ils n’ont pas démérité. Pensez, dormir sur ce qui se nomme un matelas chez Décathlon, passer 6 heures par jour sur une selle, subir les ronflements de certains dont nous sommes prêts à révéler les noms si un nouveau voyage devait voir le jour, relève quand même d’un curieux comportement. Les conclusions de l’étudiante en socio sont donc attendues avec intérêt.

Sinon,  les plus courageux (eh oui, certains avaient une excuse pour abréger) ont parcouru presque  400 km, entre Périgueux, les environs de Bergerac (rencontre avec un viticulteur bio fort intéressante : les commandes sont à adresser à Philippe), puis ont cheminé à travers l’Entre deux mers pour arriver à Bordeaux par  la voie verte. Sur leur élan, remontée de la Garonne puis de la Gironde jusqu’à Fort Médoc et le bac qui permet de rejoindre Blaye. Et là un bien joli camping situé au sommet de la Citadelle nous attendait. Avant dernière étape, direction Saint-Emilion en empruntant la petite route de la corniche qui suit la rive droite de la Gironde puis de la Dordogne. Le lendemain, par une température à rester faire la sieste à l’ombre, direction la gare de Montpon. Si nous n’avons pas progressé en mécanique (aucune panne à déplorer) nous savons tout maintenant sur les aires géographiques des vignobles bordelais et sur ce qui distingue une vigne bio d’une conventionnelle. Et tout ça grâce à qui ? À Philippe, notre gentil organisateur, réveil matin, mangeur de cacahuètes, cycliste à moustache.

A l’année prochaine !