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Les bénéfices de faire du vélo

Coté santé

Des bénéfices 20 fois supérieurs aux risques

Gilles Goetghebuer, « Un médicament nommé vélo », Science & Vie, hors série n°31, 2009 page 70-72

« En grande bretagne, le docteur Hillman à intégré dans une équation complexe les dangers que l’on court à vélo (surtout les chutes) et le gain général obtenu dans le cadre d’une utilisation régulière. Hillman est arrivé à la conclusion que le bénéfices étaient 20 fois supérieurs aux risques et que, de façon générale, la pratique régulière du vélo allongeait l’espèrance de vie de 2 ans au minimum.

  • renforcement de tous les groupes musculaires du corps hormis les abdominaux.
  • Diminution de la fréquence cardiaque grâce à une augmentation du volume du cœur contribuant à la robustesse et à la résistance
  • amélioration de l’irrigation sanguine du fait d’un agrandissement des artères coronaires et des capillaires musculaire (10 km de vélo par jour diminuent de moitié le risque d’infarctus)
  • Circulaton sanguine : d’après le docteur Gerd Oberfeld, de l’association médicale Autrichienne, près de la moitié des personnes qui prennent des médicaments contre l’hypertension pourraient s’en abstenir si elles se déplaçaient en vélo
  • Poumons : amélioration des échanges d’oxygène du fait d’un accroissement du volume thoracique
  • Equilibre : resynchronisation de la fatigue nerveuse par la fatigue physique et entretien de la vigilance des sens

Dangereux de faire du vélo ?

Coté finances

  • Achat = 200€ à 1500€ (pour un VAE)
  • Antivol = 60€ pour un bon modèle
  • Vidange = 5€ pour 5 ans de graissage de la chaine
  • Révision générale chez un marchand de cycle = 75€
  • Réglage des freins = gratuit sur le stand véli-vélo lors de la fête du vélo
  • Assurance = compris dans votre contrat responsabilité civile
  • Piles pour bien être vu le soir et la nuit = 5€ par an
  • gilet jaune = gratuit en adhérant à l’association véli-vélo
  • adhésion à l’association véli-vélo = à partir de 5€ par an

Bilan fête du vélo 2011

Le bilan est plus que positif, puisque nous avons touché de nouveaux adhérents et sympathisants, à ce jour nous sommes plus de 250 adhérents soit 20 de plus que l’année dernière.

Le stand n’a pas désempli tout au long de la journée avec une succession de têtes nouvelles ou bien connues.

Cette année 2011 est aussi un tournant dans le recrutement de l’association, de nombreux vélos étaient équipés pour le transport des enfants. Nous avons équipé les portes-bébé de panneaux de signalisation téléchargeables dans la rubrique téléchargement

Ce changement d’orientation n’a pas échappé à l’œil de « notre  » journaliste qui l’a affiché à juste titre  dans le populaire :

L’association véli-vélo remercie chaleureusement Augustin de l’espace info énergie  pour l’animation du stand sur la thématique des transports

ainsi que le groupe des filles du lycée Turgot pour la présentation de leur four solaire « Bolivia Inti ». Les gâteaux « cuisson solaire » ont d’ailleurs eu plus de succès que ceux cuits à l’électricité 😉 .

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Merci aux VTTistes des bords de Vienne pour leur participation.

Et enfin merci à tous d’être venu animer et échanger vos idées lors de cette 15éme fête du vélo à Limoges.

Sensibiliser les cyclistes des bords de Vienne

Nous appelons tous les volontaires à venir tracter les cyclistes en bord de Vienne ce mercredi 11 mai de 16H à 19H au Pont St Étienne.

L’intérêt de ce tractage est connaitre l’avis des usagers sur la présence de cyclistes sur les bords de vienne.

Vous aurez à votre disposition :

  • des tracts avec l’annonce de la fête du vélo 2011
  • un plan des bords de vienne pour proposer un parcours cyclable alternatif afin de partager au mieux l’espace avec les piétons
  • Venez avec vos gilets jaune ou avec votre cotisation

Saisissons le comité consultatif

Ce comité est l’instance qui doit retenir notre attention à véli-vélo. En effet, elle examine, très sérieusement, absolument toutes les demandes émanant des habitants de Limoges. Elle fait une étude sur le terrain puis rend sa décision de refus ou d’acceptation. En fin de compte, c’est sans doute par ce biais, bien plus que par celui d’interminables réunions ne débouchant jamais sur des décisions fermes, que nous pourrions peut-être grignoter un peu de terrain cyclable.

A vos plumes donc : montez des petits dossiers tout simples sur la rue dans laquelle vous voudriez voir mettre en place un contre-sens, un sas ou une bande cyclable, envoyez-le à la mairie, en précisant que votre courrier est à l’attention du comité. Ce dernier se réunit tous les trois mois et l’association y est invitée. Elle pourra donc suivre de près les résultats découlant de vos demandes. Pour plus de sûreté, informez-en nous en préalable en postant un double de votre demande sur le site ou en l’envoyant à l’adresse courriel de véli-vélo qui la postera pour vous.

Je publie ci-dessous le premier dossier, histoire de vous rassurer en vous montrant que ce n’est pas bien compliqué.

la mort d’une oie blanche

(Je publie cet article dans la catégorie : tribune libre, espace d’expression laissé aux adhérents qui y expriment des opinions sujettes à débat)

La mairie de Limoges a publié l’an passé et distribué à qui voulait, un magnifique plan de Limoges Cyclable. Ce plan annonçait fièrement 40 kms de voies cyclables et bientôt … 80 !

Ah, si c’était vrai ! Si ce plan correspondait vraiment à une circulation facilitée et sécurisée pour nos bécanes.

Malheureusement, il faut bien se mettre dans la tête que madame Biardeaud, vice-présidente de Limoges métropole et adjointe au maire chargée de l’agenda 21 et donc des vélos, n’est motivée que par la communication. Cette dame qui, de toute façon, n’a aucun pouvoir décisionnaire, parle à qui veut l’entendre de son rêve : voir fleurir partout à Limoges des vélos montés par tout un chacun : jeunes gens sportifs mais aussi mères de famille, enfants, vieilles dames, vieux messieurs …

Elle ne manque pas de rajouter qu’elle, personnellement, ne fait jamais de vélo ce qui ajoute encore au mérite de son action. Je me souviens de cette envolée il y a trois ans dans une réunion de l’agenda 21 : j’avais été emballée, me disant, in petto, qu’avec une pareille alliée, les voies cyclables allaient bientôt pulluler dans toute la ville et, partant, les vélos, d’après la loi vérifiée selon laquelle l’offre appelle l’usage. J’y ai cru et me suis appuyée mon lot de réunions insipides dans l’espoir de voir peu à peu les promesses verbales, ou parfois écrites, devenir réalité. J’étais alors une oie blanche, toute fraîche débarquée à Limoges, ravie de me retrouver en terre de gauche donc en terre soucieuse d’écologie et de réduction de la circulation automobile. Assimiler la gauche traditionnelle à l’écologie est absurde, je le sais à présent et j’ai un peu honte d’avoir pu être aussi naïve. Comme quoi, même passé quarante ans, rien de tel que d’aller jouer un peu sur le terrain des politiques, pour grandir.

Pour oser promettre par écrit et ne pas tenir, il faut vraiment être sûr de soi et de son ancrage. Je sais cela à présent et aussi que les promesses même écrites n’engagent que les crétines dans mon genre qui pensent y voir l’aboutissement de leurs efforts. Les paroles s’envolent, les écrits aussi, qu’on se le dise ! C’est le cas en tout cas, quand on a affaire à une municipalité solidement établie et fermement décidée à n’accepter qu’au compte-goutte les suggestions venant d’ailleurs que de son propre microcosme, vivier, cercle …ou Dieu sait comment appeler cette équipe qui nous gouverne ici.

Le pire c’est que dans de nombreux domaines, monsieur Rodet et ces adjoints font du bon travail. Nouvelle venue à Limoges je l’ai souvent entendu d’authentiques Limougeauds enchantés des nombreuses améliorations apportées à leur ville depuis plusieurs décennies. Je m’en réjouis, bien sûr, car je profite avec plaisir de tous les aspects agréables de notre ville. Je suis seulement désolée que l’ouverture de la ville aux vélos ne fassent pas partie des préoccupations de notre maire. Si c’était le cas, et au regard de son efficacité sur d’autres dossiers, il y a beau temps que Limoges aurait son réseau cyclable, sécurisé et pensé intelligemment, c’est-à-dire selon la logique cycliste qui n’a rien à voir avec la logique automobile.

Le cycliste va au plus court et au moins pentu : il a donc besoin de circuits ne tenant aucun compte d’interdictions qui ne devraient en aucun cas le concerner puisqu’il est un véhicule lent, léger, très peu dangereux pour autrui, pas du tout pour les conducteurs bien protégés par leur tonne d’acier et dans tous les cas bien plus proche du piéton que de l’automobile. Il doit être autorisé à ignorer certains feux, et nombre de sens interdits. Il doit pouvoir, quand il est sur les grands axes, se sentir en sécurité sur des pistes suffisamment larges et protégés des voitures par des plots et avoir accès, à tous les gros carrefours, à des sas lui permettant d’attendre le feu vert bien visible devant les voitures et non à côté d’elles. Si on ne lui met pas cela en place, le cycliste biaise et commet infraction sur infraction : il monte sur les trottoirs, prend les sens interdits, se faufile en se mettant en danger, bref, devient casse cou et casse pied car imprévisible. Alors, il se met à avoir mauvaise réputation, comme je m’en suis rendu compte à certaines réunions du comité consultatif de circulation auxquelles j’ai assisté et où, l’assemblée, composée essentiellement de vieux messieurs très attachés à leurs autos, reprochaient vivement aux cyclistes limougeauds leur inconscience … cette inconscience due en fait à l’absence d’une logique de circulation spécial vélo. Si cette logique existait et était indiquée par des panneaux et marquages au sol adéquats, elle serait vite assimilée par les voitures et leur éviterait la mauvaise surprise de se retrouver nez à nez avec un vélo imprévu.

Ah ! Si monsieur Rodet avait pris conscience de cela, outre de son devoir en faveur de l’environnement ! Las ! Il n’en a cure. Pis ! Il est convaincu que la pratique du vélo ne pourra jamais se développer dans son fief et que par conséquent, il n’a pas à s’en soucier. Du coup, Limoges ne met en place que ce qui est rendu obligatoire par les lois nationales ou européennes comme l’adoption du code de la rue devenu obligatoire en 2010. Dieu merci, à Paris et Bruxelles, on se soucie du vélo. Du coup, Limoges est bien obligée de faire quelque chose. Mais hélas, la ville se contente à chaque fois du minimum. Et tant pis si, du coup, Le Limousin se voit taxé une fois de plus de ringardise. Pas grave, on a l’habitude !

Grâce au code de la rue, nous avons vu, en juillet, naître quelques contre sens cyclables rendus obligatoires dans les zones 30 (espaces piétonniers ou ralentis). Et j’en suis ravie car je me rends à présent facilement place de la République, en évitant des détours logiques pour des autos mais aberrants pour des vélos, sans risquer désormais de PV. (oui, je prenais auparavant ces mêmes itinéraires désormais autorisés et risquais à chaque fois de payer le prix fort en cas de rencontre malencontreuse avec un de ces policiers zélés qui, à Limoges, s’acharnent sur les vélos beaucoup plus que sur les autos stationnées n’importe où, même et y compris sur les rares voies cyclables).

Je ne me fais aucune illusion : avec ou sans véli-vélo, ces contre-sens auraient vu le jour. Nos suggestions, les dossiers archi-documentés que l’association a réalisés à la demande de madame Biardeaud, et qui ont demandé à David, Jérome, Thierry et d’autres, un énorme boulot, n’ont rien changé. En fin de compte, la mairie ne fait jamais rien de plus que ce qu’elle a déjà décidé de faire.

C’est ce que je me suis permis de dire, lors de l’AG du 21 janvier. Toutes ces réunions auxquelles véli-vélo est conviée sont l’alibi qui permet à la municipalité de mettre en avant son souci du dialogue. En fait, à l’arrivée, nous n’obtenons strictement rien de plus que ce qui a déjà été décidé. Or, comme ce qui a été décidé en haut lieu est de ne laisser aux vélos qu’une place marginale, n’entravant en aucune façon la circulation ni le stationnement des automobiles, il faut se rendre à l’évidence : le vélo ne pourra rester que marginal à Limoges et ne concerner que des adultes mûrs, en bonne santé physique et très majoritairement de sexe masculin. Nous ne risquons pas de voir naître ce Limoges dont rêvait soi-disant madame Biardeaud. Nous ne risquons pas de voir les enfants arriver à l’école à vélo avec des mamans ou des papas ravis d’éviter ainsi de prendre leurs automobiles, ni les vieilles dames s’en aller guillerettes faire leurs courses, rassurées par l’existence de couloirs cyclables sécurisés.

Je me fais des idées, je suis devenue une vieille cycliste amère, aigrie et désabusée ? Limoges, mine de rien est en train de devenir le paradis des vélos ?

S’il faut un preuve pour illustrer ce que j’avance, j’en ai une énorme. Il s’agit des importants travaux en cours rue Ernest Ruben, dont je vais toucher un mot dans un autre article. Je dirai juste ici que cette rue qui sur le plan cyclable cité plus haut, figure comme un axe important de la circulation cycliste est en train d’être entièrement refaite de la pire des façons, en ce qui nous concerne.

Je termine ici mon jet de bile et vous souhaite malgré tout à tous d’agréables pérégrinations sur deux roues.

Marie Wilhelm-Labat, ex-présidente de véli-vélo, et future victime d’un ulcère.