Archives de catégorie : L’association

Rando vélo été 2018 en Nouvelle-Aquitaine

Le 28 juillet un petit groupe de 9 individus s’élança, le mot est fort, plutôt gravit avec peine, la première côte à la sortie de Périgueux peu après le premier café après la Gare. Chargés comme des baudets qu’ils n’étaient pas tous, loin de là, on remarquait curieusement, au milieu d’un groupe somme toute assez homogène d’usagers de la carte vermeil, deux jeunes de moins de 20 ans. Ce n’était pas des infirmiers, bien que leur présence n’aurait pas été inutile, mais des étudiants, dont l’une en sociologie. Ce curieux attelage arrivait par le train dans lequel il avait eu bien du mal à caser 9 vélos.

randoete2018groupe

Si leur performance sportive ne marquera pas l’histoire du cyclisme, je parle du groupe pas des jeunes, là n’était pas leur but. Adeptes des discours philosophiques sur l’existence de Dieu, l’importance d’une bonne bière après l’effort (ou pendant ? Les débats et les multiples expériences n’ont pas permis de trancher), ou encore le choix d’un château en Haut-Medoc ou celui d’un resto le soir quand on a la flemme de faire la bouffe, ils n’ont pas démérité. Pensez, dormir sur ce qui se nomme un matelas chez Décathlon, passer 6 heures par jour sur une selle, subir les ronflements de certains dont nous sommes prêts à révéler les noms si un nouveau voyage devait voir le jour, relève quand même d’un curieux comportement. Les conclusions de l’étudiante en socio sont donc attendues avec intérêt.

Sinon,  les plus courageux (eh oui, certains avaient une excuse pour abréger) ont parcouru presque  400 km, entre Périgueux, les environs de Bergerac (rencontre avec un viticulteur bio fort intéressante : les commandes sont à adresser à Philippe), puis ont cheminé à travers l’Entre deux mers pour arriver à Bordeaux par  la voie verte. Sur leur élan, remontée de la Garonne puis de la Gironde jusqu’à Fort Médoc et le bac qui permet de rejoindre Blaye. Et là un bien joli camping situé au sommet de la Citadelle nous attendait. Avant dernière étape, direction Saint-Emilion en empruntant la petite route de la corniche qui suit la rive droite de la Gironde puis de la Dordogne. Le lendemain, par une température à rester faire la sieste à l’ombre, direction la gare de Montpon. Si nous n’avons pas progressé en mécanique (aucune panne à déplorer) nous savons tout maintenant sur les aires géographiques des vignobles bordelais et sur ce qui distingue une vigne bio d’une conventionnelle. Et tout ça grâce à qui ? À Philippe, notre gentil organisateur, réveil matin, mangeur de cacahuètes, cycliste à moustache.

A l’année prochaine !

 

Café réparation 1er septembre 2018

Dans une ambiance conviviale, et accompagné par des bénévoles, venez découvrir l’art de réparer le Samedi 1er septembre 2018 de 14h à 17H quartier des portes Ferrées, 38 rue Domnolet Lafarge.

cafeR

L’association Véli-Vélo s’occupera de l’atelier vélo. N’hésitez pas à venir apprendre à réviser votre monture!

A cette occasion, nous remettrons en état des vélos récupérés à destination des réfugiés. Tous les coups de main seront les bienvenus ainsi que de nouveaux vélos à donner, quel que soit leur état…

Session de réparation de vélos : Fait !

Assis.e.s sur la selle de leur vélo, un geste d’au-revoir et un sourire en guise de remerciement. Telle était la fin de cette journée de réparation du mercredi 18 juillet. Le matin une dizaine de vélos ont été remis en état pour les demandeurs d’asile de Limoges qui sont venu.e.s les choisir et participer aux réparations.

L’après-midi nous sommes allé.e.s à l’AFPA afin de réaliser l‘entretien des vélos des réfugiés. Changement de chambre à air, réglage de freins, mise en place de lumières, réglage de dérailleur avant et arrière… Il y en avait pour tous les goûts !

Bref, une journée sous le soleil riche en rencontre et en cambouis !

20180718_134536

A bientôt pour une nouvelle session de réparation ouverte à tout le monde (à condition de trouver un local !).

Balade en chemins du 17 juillet 2018

A chacun son vélo.

Cet été : Découverte des chemins encore très nature, tout près de la ville, dans Limoges même.

Mardi 17 juillet, comme convenu, nous nous sommes retrouvés à 18h devant l’entrée du cimetière de Louyat,  (rue Halévy), point de départ pour une balade découverte en direction de Grossereix.

Nous avons atteint Grossereix en n’empruntant pratiquement que des sentiers blottis dans les espaces boisés le long de l’Aurence et en ne traversant que seulement quatre voiries fréquentées par les automobiles et autres bus ou camions. Oui, c’est encore possible ! C’est même un peu surréaliste d’être dans un écrin de verdure en pleine ZI nord ou en lisière de Family village. C’est un bien joli corridor écologique, à respecter et  à protéger pour le bien de tous. C’est un des poumons de la ville. Hélas, tout autour, les travaux, dits d’aménagement, ne cessent de le contenir et de l’isoler des autres trames vertes qui par ailleurs disparaissent chaque jour un peu plus.

 

Comme une chambre à air « ne tenait plus le vent », nous avons même eu l’occasion de réviser la pose d’une rustine… La pratique du vélo, c’est une manière simple et peu coûteuse de se déplacer… C’est encore plus la liberté si l’on est autonome face à une crevaison, n’est ce pas ?

Pour le retour, après une traversée bien peu agréable de l’A20 au niveau de l’échangeur de Grossereix (où rien n’est prévu pour les piétons et cyclistes ; personnes à mobilité réduite, n’en parlons pas), nous avons emprunté les cheminements doux de Beaubreuil, les pistes du bois de la Bastide (priorité aux piétons, coureurs ou pas, bien évidemment), et enfin l’allée du parc de l’Aurence (juste en contre bas du cimetière de Louyat : Donc un retour avec également très peu de voiries fréquentées par des véhicules motorisés.

Bilan : Une bien agréable balade, un peu à l’écart du bruit, des gaz d’échappements et autre particules plus ou moins fines. Une balade pour prendre l’air, se bouger un peu, tout en respectant le rythme de chacun. Une balade pour découvrir aussi tout ce qui nous entoure et que nous ne savons pas toujours voir dans l’agitation actuelle : la flore (les orties n’ont pas manqué de caresser les mollets non couverts…), la faune (grenouille agile, héron cendré, pinson des arbres… famille garenne aussi…).

Bien évidemment, au cours de cette balade nous n’avons pas manqué de repérer les points d’eau potable et noter aussi tout ce qui entrave un cheminement agréable et sûr pour les cyclistes et pas que… La plupart des difficultés rencontrées sont en fait créées par les aménagements routiers qui manifestement n’ont été conçus que par des automobilistes, pour les automobilistes. A nous de gagner des cheminements doux !

D’autres balades « découverte de chemins de traverse » seront immanquablement organisées dans les jours à venir. Les itinéraires empruntés pourront souvent facilement être améliorés et même devenir des cheminements reliant les différents quartiers traversés, en toute tranquillité, pour le bonheur de tous.

 

Armel Arcondéguy