Suite à l’opération « Cycliste Brillez 2018 »,
Nous mettons ici quelques illustrations et conseils pratiques sur les éclairages des vélos.
D’après nous il n’existe pas une solution, mais plusieurs en fonction de l’usage que l’on fait du vélo par faible luminosité.
Solution 1 : Dynamo-moyeu et éclairage avec autonomie
La dynamo-moyeu est un système de génération d’électricité lorsque la roue tourne. ce système est généralement associé à des éclairages fixes avant et arrière performant. Les modèles adaptés au transport urbain disposent de condensateurs qui stockent suffisamment d’énergie pour que le vélo reste éclairé lors des arrêts au feux.
Avantages : toujours bien éclairé, peu de résistance au roulement, pas besoin de piles. Visible au moins 3 minutes à l’arrêt si on choisit des éclairages avec autonomie (choix recommandé)
Inconvénient : le prix, même si celui-ci diminue, il faut compter 60€ grâce à l’atelier véli-vélo en 2021 contre environ 150€ l’ensemble hors pose en 2018. Il est plus avantageux d’acheter un vélo déjà équipé de ce genre de système. On peut rencontrer quelques problème de connectique sur un usage intensif ou avec une exposition prolongée à la pluie (oxydation).
Ce phénomène est plus important lorsque l’on utilise des dynamos-bouteille et que l’on se sert du cadre comme conducteur de masse.
La dynamo-bouteille présente l’avantage d’être encore plus économique que la dynamo-moyeu et évite de changer sa roue à disque par exemple.
Solution 2 : Système à aimants
Les éclairages à aimant s’éclairent à chaque passage de celui-ci. Il est nécessaire de fixer les éclairages sur la fourche et les haubans arrières ou les axes de roues. Il s’agit uniquement d’un éclairage de positionnement, qui peut être en fonction des modèles, à éclairage continu, clignotant, ou clignotant même à l’arrêt pendant 2 à 3 minutes.
Avantages : Éclairage de positionnement toujours actif, peu de résistance au roulement, pas besoin de piles.
Inconvénient : Ce système ne permet pas de voir sa route ci-celle-ci n’est pas éclairée. Il existe une multitude de modèles aux performances inégales (du bon éclairage au moyen). Le positionement des aimants et parfois complexe, ils peuvent entrainer des vibrations qui peuvent desserrer les rayons.
Il est conseillé de doubler le nombre d’aimants pour un éclairage plus performant.
Certains modèles deviennent fragiles au bout de 5 à 6 ans.
Solution 3 : Système à piles ou batteries
C’est le plus connu des systèmes, on en trouve à tout les prix. Le système de fixation est plus ou moins complexe et fiable mais permet d’enlever l’éclairage rapidement. Certains dispositifs utilisent des piles « longue durée » au lithium ou des batteries rechargeables.
Avantages : pouvant être aussi performants que des systèmes associés à une dynamo-moyeu.
Inconvénient : autonomie limitée, piles devant être changées plus ou moins régulièrement. Risque de perte ou vol (facilement démontable). Il faut penser de recharger très régulièrement les batterie essentiellement via un port USB de nos jours, il faut penser de recharger ses éclairages au moins une fois tout les 2 mois même si on ne les utilise pas pour éviter que la batterie ne se dégrade trop rapidement.
Certains systèmes sont intégrés au casque, ce qui supprime de risque de perte ou vol. Attention toutefois à ne pas limiter l’efficacité du casque si on lui rajoute des éclairages de cadre.
Solutions complémentaires
Les dispositifs passifs (catadioptres-bandes réfléchissantes,…) permettent au cycliste d’être plus facilement identifié comme tel et à une distance bien plus grande que ne le permet la plupart des éclairages actifs.
Pas chers et sans besoin d’énergie, ils ne tombent pas en panne et améliorent réellement la sécurité, même s’ils ne sont pas légalement obligatoires en ville, contrairement à l’éclairage.
Article mis à jour novembre 2021 pour l’opération
Cyclistes brillez 2021
Ravi de servir de contre-exemple ! Pour ma défense néanmoins, les deux petits catadioptres de mon sac sont bien visibles… mais il manque ceux du vélo, certes. Vivement noël…