Archives de catégorie : Propositions

Demande d’aménagement cyclable entre le rond point d’Ester et le palais des expositions

Voici le contenu du premier dossier déposé en mairie, nous espérons pouvoir être compris et aidé dans l’amélioration de nos conditions de circulation  lors du prochain comité de circulation et de sécurité dans les déplacements.

1 Analyse de l’existant

Les bandes cyclables sur l’avenue Jean Monnet qui permettent de relier la technopole Ester au Palais des expositions présentent un grand danger pour les cyclistes. Nous allons illustrer les 4 principales zones de danger sur cet axe.

1.1 Insertion sur l’avenue Jean Monnet sens ouest est

Les vélos doivent quitter la piste caillouteuse pour s’insérer sur l’avenue. Les cyclistes n’ont pas le temps de s’insérer sur l’avenue sans faire freiner les voitures. Après l’insertion la voie mesure 3.3m. Certaines voitures forcent le passage pour doubler alors que cela n’est pas possible.

1.2 Franchissement du pont de l’autoroute sens est ouest

Les vélos sont guidés par des pictogrammes au sol. L’itinéraire impose de rouler au milieu des deux voies du pont. Les véhicules qui viennent de droite coupent cette voie pour prendre le Boulevard Jean Monnet. Les véhicules qui viennent de gauche coupent cette voie pour prendre l’autoroute. Les cyclistes se trouvent pris en tenaille entre les deux flots de véhicules qui se croisent. Il arrive alors que les cyclistes soient doublés par la droite ou subissent une queue de poisson.

1.3 Rétrécissement de la voie cyclable au niveau du Zénith sens est ouest

La bande cyclable et la voie de circulation se rétrécissent brutalement. A l’endroit le plus étroit la voie mesure : 2m50 et la bande cyclable : 80cm hors marquage. En théorie les voitures ne doivent pas doubler car il est impossible de faire respecter la distance de sécurité de 1m. Mais les voitures doublent quand même en frôlant les cyclistes. Les camions sont obligés de rouler sur la bande cyclable, ce qui est interdit par le code de la route. Ils sont surpris de ne pas pouvoir doubler les cyclistes et ils sont obligés de freiner brutalement.

Nous rappelons ici les conclusions du CERTU (Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques) concernant les bandes cyclables : « En ville, la largeur recommandée est de 1,50 m hors marquage en section courante. Pour le passage d’obstacles ponctuels, sauf impossibilité technique avérée, on évitera absolument de descendre en dessous de 1,00 m, hors marquage ».

On remarque qu’il n’y avait aucune impossibilité technique à créer une bande cyclable de 1m50 en rognant sur la pelouse à droite. Si un accident entre un cycliste est un véhicule survient à cet endroit, le conducteur du véhicule et le cycliste peuvent porter plainte contre l’aménageur qui n’a pas respecté les règles de construction de ce genre d’aménagement.

1.4 Bretelle d’insertion sur le boulevard Robert Schumann

La bretelle est en montée, les vélos l’abordent donc à vitesse réduite 10 à 15km/h. A cet endroit la vitesse autorisée est de 70km/h. L’insertion est donc très risquée.

2 Proposition d’aménagement cyclable

Au vue des dangers présentés, il est probable qu’un accident entre un vélo et un véhicule intervienne sur l’un de ces aménagements. Cet itinéraire est emprunté tous les jours, matin et soir, par des personnes qui travaillent sur la technopole Ester et par ceux qui souhaitent se rendre au bois de la Bastide. Lors des spectacles au zénith cet itinéraire est également très fréquenté par des piétons de nuit. La construction du nouveau centre aquatique va renforcer la circulation des familles avec poussette et enfants entre la Bastide et le centre aquatique.

L’association Véli Vélo demande donc un aménagement cyclable, à double sens, et d’un trottoir protégés sur l’ensemble du parcours entre le rond point d’Ester et le palais des expositions.

2.1 Aménagement du boulevard Robert Schumann

Actuellement le boulevard est aménagé avec un très large trottoir caillouteux. Une barrière coupe le trottoir en deux. La partie gauche n’est pas accessible aux piétons sans enjamber la barrière. Cela suggère que cette partie est donc réservée au stationnement mais le panneau d’interdiction de stationner B6A1 interdit le stationnement. Il faudrait donc rendre cet aménagement cohérent. Le trottoir caillouteux n’est pas autorisé aux vélos. De plus les cailloux sont coupants et entraineraient des crevaisons si les vélos étaient autorisés à y rouler.

L’aménagement proposé se compose donc d’une zone de partage piétons vélo à double sens (voir plan de coupe ci-après). Il faudrait décaler la barrière d’un mètre et réaliser une bande d’enrobé sur fondation légère pour la circulation des vélos. La bande cyclable doit être matérialisée par des lignes blanches et des pictogrammes tout au long de l’itinéraire afin d’assurer une bonne cohabitation entre piétons et cyclistes. L’espace restant peut être réservé au stationnement.

2.2 Aménagement de l’avenue Jean Monnet

Actuellement l’aménagement proposé est une zone de partage piétons vélos, à simple sens, sur du sol stabilisé. Cet aménagement est souvent boueux et provoque des crevaisons. La délimitation entre vélos et piétons n’est pas matérialisée.

L’association Véli Vélo demande l’aménagement d’une zone de partage piétons vélos, à double sens, protégée par la barrière existante (voir plan de coupe ci-dessous). Le sol stabilisé devra être recouvert d’une bande d’enrobé sur fondation légère. La bande cyclable doit être matérialisée par des lignes blanches et des pictogrammes tout au long de l’itinéraire.

2.3 Aménagement du pont de l’Autoroute

Les deux voies automobiles, du sens ouest est, ne sont pas nécessaires car il n’est pas possible de s’engager à deux voitures de front sur le rond point. La voie de droite peut donc être attribuée à une circulation des vélos à double sens, protégée par une nouvelle barrière. Les piétons restent alors sur le trottoir, protégés par la barrière existante. Cet aménagement  ne nécessite aucun travail sur les enrobés existants.

Le franchissement de la voie d’insertion sur l’autoroute devra être sécurisé par un feu tricolore. Le feu rouge sera  déclenché par un appui sur l’un des deux boutons poussoir (un dans chaque sens) actionné par les piétons et les vélos. Le temps du feu rouge pourra être relativement court de manière à ne pas ralentir le trafic automobile.

Conclusion

Le projet décrit est à la fois techniquement réaliste et économiquement réalisable. Les largeurs disponibles sont suffisantes, il n’est donc pas question d’empiéter sur la route. Le projet ne supprime aucune place de stationnement. Aucuns travaux lourds de voirie n’est requis. Nous espérons donc que cet aménagement sera réalisé ce qui permettra de créer 1,6km de voie cyclable utile et sécurisée.

comité de circulation et de sécurité dans les déplacements

Participation au Comité Consultatif de Circulation et de Sécurité dans les Déplacements du 16/11/2010

Objet de la réunion :

Mardi 16 novembre au matin, l’association était invitée par la Mairie, au même titre que d’autres représentants de la société civile, pour examiner des demandes formulées par des administrés, des personnes morales ou des services municipaux.

La réunion était animée par Stéphane Destruhaut, adjoint au Maire, avec l’appui technique de Jean-François Desfarges de la Direction Aménagements et Déplacements.
Parmi les participants, Pierre Lefort, adjoint au Maire, a pris une part active aux débats. De la même façon, Georges Delmont, vice président de l’Automobile Club Limousin s’est exprimé sur la plupart des dossiers. L’association Véli-Vélo était représentée par Jérôme Fraisse, son secrétaire.

La commission a examiné des demandes d’ordre divers (demandes de zones de livraison, de places handicapées, de sens uniques; problèmes de vitesses excessives, de stationnements illégaux ou anarchiques) dont certaines concernaient les vélos (places de stationnement) et d’autres les transports en commun.

La réunion a été également l’occasion de présenter le bilan de l’accidentologie en 2009.

Réponses aux demandes diverses :

Concernant les demandes de zones de livraison par des commerçants, elles ont été refusées afin de ne pas supprimer du stationnement, et parce qu’aucune plainte pour gêne occasionnée par des véhicules de livraison n’avait été relevée dans ces zones.

De la même façon, les demandes de places handicapés ont été refusées car situées dans des zones où leur réalisation est techniquement impossible pour des raisons de sécurité. De plus elles ne correspondaient pas à des besoins impérieux.

Un certain nombre de problèmes de vitesse excessive ont été relevés par des habitants puis mesurés par les services de la Mairie. Le constat des habitants ne correspond pas toujours à la réalité des mesures. Ces problèmes donneront lieu dans certains cas à la poursuite d’aménagements existants (« écluses » ou « coussins berlinois »). Dans d’autres cas, où les problèmes soulevés sont anecdotiques, aucun aménagement ne sera entrepris. L’association Véli-Vélo a proposé, pour certaines des axes évoquées, la création d’une voie cyclable pour réduire la voie automobile et ainsi créer un effet de ralentissement. Bien que moins onéreuses que d’autres solutions de ralentissement, ces propositions ont été rejetées car les itinéraires ne faisaient pas partie du schéma directeur des vélos ou n’étaient pas situés en « zone 30 » ou en « zone de rencontre ».

Des problèmes de stationnement illégaux ont été signalés sur le trottoir aux abords de l’arrêt de bus proche du Lycée Raoul Dautry. Pour garantir la sécurité des piétons lycéens, nombreux dans cette zone, il a été décidé de peindre en jaune la bordure du trottoir. D’autre part il a été également proposé de décentrer la ligne médiane de la rue au niveau de l’arrêt de bus pour permettre un dépassement plus sécurisé de ce dernier par les voitures.
D’autres problèmes de stationnements anarchiques dans le quartier de Beaubreuil n’ont pas donné lieu a une décision d’aménagement, ces problèmes relevant plus de l’incivisme que de l’illégalité.

Enfin, des demandes de mise à sens unique ont été approuvées, concernant des rues très étroites à usage résidentiel.

Mise en accessibilité de la ligne de trolleybus n°1 :

La ligne 1, dont une partie des arrêt étaient déjà rendus accessibles aux handicapés (trottoirs surhaussé au niveau du plancher du bus, bande rugueuse pour les malvoyants), va être aménagée de la même manière sur presque tous ses arrêts.
Ces aménagements ont donné lieu à des compromis internes à la Mairie, afin qu’ils suppriment le moins possible de places de stationnement.

Ajout d’arceaux de stationnement vélos :

La Direction Aménagements et Déplacements propose la création de nouveaux parcs à vélos.
On dénombrerait actuellement 49 sites pour 351 places sur l’ensemble de la ville.
Les aménagements proposés concerneraient 20 arceaux sur 7 nouveaux sites. Les lieux prévus sont : Cours Jourdan, Place Wilson, Champ de Juillet, Place Carnot, Place des Carmes, Base nautique des Casseaux, Place d’Aine.

L’association Véli-Vélo a salué cette initiative positive, bien que n’étant pas la demande la plus pressante des usagers du vélo.

M. Destruhaut a mis en avant le fait que de telles installations pouvaient constituer des obstacles pour les personnes à mobilité réduite, malvoyants notamment. Ce à quoi l’association Véli-Vélo a répondu qu’il s’agissait d’un mauvais prétexte pour ne pas faire d’installations. Pas plus que les stationnements automobiles, les parcs vélo n’ont évidemment pas vocation à être installés au milieu des itinéraires piétons.
M. Lefort, faisant part de son utilisation antérieure du vélo à Limoges, a expliqué que la liberté de ce mode de transport consistait en la possibilité de stationner n’importe où, même en l’absence d’installations dédiées. En réponse, l’association a expliqué que le mobilier urbain existant n’était pas toujours suffisant, ni bien placé, pour y stationner des vélos qui, pour leur sécurité, doivent toujours être attachés à un point fixe.

L’association a demandé s’il n’était pas possible de prévoir davantage d’arceaux que 3 en moyenne sur chacun des lieux envisagés. M. Desfarges a répondu que leur nombre pourra être augmenté en fonction de leur utilisation effective.

Bilan annuel de l’accidentologie 2009 :

M. Desfarges a présenté les statistiques des accidents en 2009 à Limoges en comparaison avec des chiffres nationaux.

On constate une amélioration par rapport à l’année 2008.
Les chiffrent montre une corrélation importante des accidents aux conditions climatiques (recrudescence en novembre par exemple). Par contre le volume du trafic n’a pas une incidence notable sur l’accidentologie (peu de variation entre les différents jours de la semaine).
Malheureusement les 2 roues et les piétons paient toujours le plus lourd tribut dans les accidents, alors qu’ils n’en sont généralement pas responsables.
Les 2 roues sont responsables de 3% des accidents alors qu’ils sont victimes dans 24% des cas. Les piétons eux sont victimes dans 14% des accidents. Les véhicules légers, responsables de 71% des accidents ne sont victimes que dans 32% des cas.

Et M. Delmont d’apporter sa contribution surréaliste : « les 2 roues c’est dangereux, moi l’autre fois j’ai failli me prendre un vélo sur le capot dans la rue des Arènes ».
Il est décidément difficile de faire admettre aux usagers majoritaires que le danger ne vient pas forcément de l’autre…

A noter que les statistiques existantes ne permettent pas de différencier les 2 roues motorisés ou non.

Bilan de la réunion (du point de vue partial d’un usager cycliste) :

A Limoges, la priorité des priorités semble être le maintien des places de stationnement automobile. On rationalise la suppression, tout de même nécessaire, de quelques unes pour permettre l’accessibilité des handicapés aux transports en commun.
Point de place pour la circulation des vélos en dehors d’un schéma directeur pourtant bien modeste.
L’augmentation du nombre de stationnements vélo va cependant dans le bon sens. Encore faut-il qu’on ne culpabilise pas les cyclistes en présentant la chose comme une entrave aux déplacements des handicapés.
Les discours à l’emporte pièce qui identifient comme une gêne tout ce qui est en dehors de l’automobile ne semble pas susciter spécialement de réactions.
Dans une ville dont les murs ne sont pas extensibles, il est difficile de demander aux usager les plus nombreux, qui ne sont pourtant pas les plus vertueux, de simplement laisser exister les autres…

Des doubles sens cyclables sont ouverts sur Limoges !

« Le décret code de la rue publié le 30 juillet 2008 au journal officiel comprend une modification du code la route visant à la généralisation des doubles sens cyclables pour les zones de rencontre et les zones 30 avec un délai de mise en conformité fixé à juillet 2010. »

Cela signifie qu’à compter d’aujourd’hui, tout cycliste est en droit de rouler dans les 2 sens d’une rue en sens unique (pour les véhicules à moteur), à partir du moment où un panonceau « sauf cycliste » est fixé juste en dessous du panneau sens interdit.

Pour Limoges, voici les doubles sens cyclable validés lors du comité consultatif de  circulation et de sécurité dans les déplacements en date du 29 juin 2010 :

  • Rue du Balcon
  • Rue Elie Berthet partie basse
  • Rue Dalesme
  • Rue Darnet
  • Rue Adrien Dubouché
  • Rue des Ecoles
  • Place Fournier partie face rue Dalesme
  • Rue des Grandes Pousses
  • Rue des Halles
  • Rue Jean Jaurès partie couloir bus
  • Rue Daniel Lamazière
  • Place de la Motte partie coté St Michel
  • Place de la Motte partie face rue Limosin
  • Place de la Motte partie face rue d’Aguesseau
  • Place de la Motte partie face rue Gondinet
  • Rue des Papillons
  • Rue Othon Péconnet
  • Place du Poids Public
  • Rue du Puy Imbert
  • Rue Saut de Bœuf
  • Rue Marcel Sembat
  • Place Stalingrad partie face Lamazière
  • Place Stalingrad partie face FNAC
  • Rue de la Terrasse coté Jaurès
  • Voie longeant Pavillon du Verdurier

Nous bénéficions ainsi de 2km cumulés de double sens autorisés sur les 3 que compte la commune en zone 30.
Ce n’est pas négligeable, mais les portions autorisées ne créent pas de parcours réellements cohérents pour les cyclistes.
D’après la municipalité, la mise en place des panneaux de signalisation devrait intervenir à la fin du mois d’août.

Recommandations

Les automobilistes ne sont pas encore habitués à ce genre d’aménagements, certains ignorent même l’existence de ce texte, alors soyez vigilant lorsque vous en empruntez un dans les premiers temps.

N’hésitez pas à leur faire connaitre notre site, et leur rappeler que les rues des arènes et Othon Péconnet utilisent déjà ce principe.

Pour les plus curieux vous pouvez lire les documents et liens ci-dessous :

enfin, quelques infos de la capitale

[dailymotion id=xbze66]

les piétons
bénéficient de la priorité
sur tous, à l’exception
des tramways. Ils
peuvent se déplacer sur
toute la largeur de
chaussée. Pour que cela
La vitesse des véhicules
est limitée à 30 Km/h. La
nouvelle réglementation
impose un aménagement
spécifique et cohérent
avec la limitation de
vitesse et la
généralisation du
double sens cyclable
(sauf cas particuliers).
Ces aménagements
favorisent une circulation
5
des règles de circulation
définies par le Maire.
Une autorisation ne
peut être accordée que
si le véhicule dessert
l’aire piétonne. Le
stationnement n’est pas
autorisé dans cette
zone.
soit possible, la vitesse
des véhicules est limitée
à 20 Km/h. Le
stationnement des
véhicules motorisés
n’est possible que sur
les espaces aménagés.

Echange de pratiques avec la direction de l’aménagement de Limoges métropole

La direction Aménagement-Déplacements de Limoges Métropole nous avait contacté pour discuter de nouveaux itinéraires à étudier en priorité par leurs services de l’aménagement, nous, nous espérions pouvoir mettre le doigt sur quelques points à améliorer sur les aménagements existants.

Finalement, nous avons trouvé un parcours d’entente alliant la découverte de nouveaux itinéraires devant interconnecter l’existant et des pauses sur les parcours ont permis à Véli-vélo de faire des suggestions d’amélioration pour ce qui existe déjà.

Descriptif du parcours effectué le lundi 22 mars 2010 :

Il s’agissait de partir de la mairie pour aller en direction d’Ester, en passant par la gare, et de revenir à la mairie en passant par le Zénith, le boulevard du Vigenal, et l’avenue Albert Thomas

Nous nous étions donné rendez-vous à 9H à la mairie, nous avons remis une liste de propositions sur les-contre sens cyclable, aménagements de sas à vélo, et diverses propositions recensées lors de l’AG 2010. Nous rappelons tout de même qu’un grand nombre de ces propositions avaient été transmises à la mairie en 2008.

Après une bonne demi-heure de discussion,  nous sommes partis par le boulevard de la cité.

La première proposition d’itinéraire : créer un contre-sens cyclable rue Charles Gide avec en bout de rue, un bouton poussoir pour pouvoir traverser l’avenue des bénédictins. (La décision n’est pas encore prise sur l’équipement spécifique ,feux vélos, bouton poussoir, nous pensons qu’il serait judicieux que cet équipement servent aux cyclistes et piétons. Une étude de synchronisation des feux sur l’avenue est sûrement nécessaire).

L’intérêt  de ce contre-sens,  proposé par  Mme ROUHAUD, est de pouvoir relier rapidement la gare, en évitant un trafic important en utilisant d’autres trajets.

Pour avoir tester cette portion dans l’autre sens, j’ai été également confronté à un sens interdit sur la partie haute de la rue des pénitents blancs pour rejoindre le boulevard de la cité, un contre sens cyclable d’une 50éne de mètre est là aussi nécessaire.

Continuons  notre parcours qui longe ensuite le parking Vinci pour arriver sur l’avenue Locarno.

Le but étant d’arriver vers Ester en évitant au maximum la rue Aristide Briand.

2éme proposition d’itinéraire : emprunter le tourniquet du passage du puy Imbert, à la suite de la rue Montplaisir :

Après avoir utilisé ce chemin plutôt rigolo & pratique, la largeur du tourniquet est de 2m de large, il suffit d’emprunter le tunnel de la rue du pont St André dont le feu est équipé d’un bouton poussoir cycliste

Le parcours poursuit par la rue du quai militaire, c’est une rue peu pentue, exempte de circulation.

Si l’on souhaite relier les zones scolaires Bastier/Monnet, nous sommes pour l’instant confronté à une interdiction de circuler plus en avant sur la rue  du quai militaire par :

– un  terrain de la SNCF

-une parcelle en friche sur laquelle, il suffirait d’acheter 600m x 2m de foncier pour arriver en toute sécurité et sans dénivelé aux lycées ;

En attendant, nous devons gravir la rue du docteur Raymond Marchand

et arriver sur une partie plus large de la rue Aristide Briand. Il faudrait prévoir une bande cyclable au minimum sur cette dernière portion de l’avenue :

Arrivés à Ester, le parc vélo de l’ENSIL n’est pas signalé, et peu adapté au rangement des vélos mais il a le mérite d’exister et d’offrir un vrai abri contre la pluie

Parcours et suggestions sur la zone Ester-Zénith-Ester

Sens Ester-zénith : Les début et  fin sont problématiques malgré des aménagements récents :

1-   Au début :  Il faudrait peut être réaliser un couloir spécifique aux cyclistes, coloriée de 1m de large à cheval sur les deux voies de circulation pour que les automobilistes ne soient pas surpris de rencontrer des vélos devant leur capot de voiture à 7H45 ou à 18H au cours d’une belle nuit noire d’hiver ! Une signalisation par panneaux devrait être complémentaire à ce marquage au sol :

2-    La dernière portion de bande cyclable est relativement dangereuse pour les cyclistes, certes elle fait 1m de large en comptant l’extérieur du pointillé, mais la zone « réservée aux véhicules elle fait 3m au grand maximum, il faudrait donc que tous les véhicules collent leurs roues gauches contre le trottoir pour respecter la distance de 1m de sécurité lors d’un dépassement de cycliste. Il faudrait peut-être rajouter un panneau de ce type :

Dans le sens Zénith-Ester :

3-  Il faudrait un accès plus simple au trottoir cyclable dans le rond-point du carrefour de l’Europe, le revêtement en sable est peu commode pour des vélos de route (il faut aussi penser aux cyclistes sportifs Limougeauds qui veulent rouler en dehors de Limoges).

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

4-    Nous avons mis en évidence qu’il faudrait réintégrer la route plus tôt, en conseillant au cycliste de commander le feux piéton face au parking des bois de la bastide pour stopper les voitures et  permettre au cycliste de franchir la bretelle d’accélération avant que les voitures ne l’aient rattrapé (une voiture roulant à 50 km/h met 12s pour aller du feux à la voie d’accélération)

Le panneau indiquant un raccourci par temps sec pour les vététistes n’est peut-être pas placé judicieusement, il en faudrait un deuxième de l’autre côte de ce chemin pour les cyclistes circulant dans l’autre sens et également un de l’autre côté de la route si l’on veut réellement faire circuler la plupart des cyclistes par ce chemin. Avantage de ce panneau, il nous indique l’endroit où nous amène le parcours.

Nous allons maintenant retourner à la mairie en passant par le boulevard du Vigenal et l’avenue Albert Thomas.

L’aménagement autour du zénith mérite d’être améliorer et surtout interconnecté aux autres aménagements, nous avons circulé jusqu’au boulevard du Vigenal sur des routes sans un seul élément permettant au cycliste de se sentir un minimum en sécurité.

Parcours et suggestion sur l’entrée sur le boulevard du Vigenal :

La photo parle d’elle-même, comment croire que l’on ait pris soin des cyclistes quand ils sont obligés d’éviter une bouche d’égout, de faire sauter ensuite leur vélo sur le trottoir et enfin d’éviter les barrières de protection, le tout en moins de 3m ?

La suite de l’aménagement est prévue sur le trottoir ou une largeur de 2M50 est prévue au début mais elle est  inférieur aux 2,5m vers le carrefour avec  l’avenue de Louyat


La suite de l’itinéraire ne posa pas trop de problème, certaines bordures de trottoir sont adaptées au passage des cyclistes d’autres ne le sont encore pas.

Nous avons fait un crochet par le campus de la Borie, sur ce site il existe des « parkings longue durée » à vélos, mais d’une efficacité toute relative, ceux-ci ne sont pas abrités et les vélos sont exposés à n’importe quel type de dégradation voir la roue avant voilée ci-dessous.

Sur l’avenue Albert Thomas, le revêtement avait été complètement refait il semblerait que le tracé des marquages à la peinture soient refait à l’identique.

On nous a informé que Limoges Métropole envisageait des travaux de réaménagement de l’avenue A Thomas et que nos suggestions pourront être proposées au cours de l’étude. Nous espérons que  nos propositions de mars 2009 seront prises en compte.

Notre sentiment de cette rencontre :

La direction de l’aménagement est de bonne volonté, la preuve par leur venue sur le terrain avec un vélo. Toutefois, nous restons vigilants sur les suites à donner et nous espérons vraiment que les pouvoirs politiques de l’agglomération tiendront compte de nos remarques et qu’ils auront au moins l’honnêteté de nous expliquer les raisons qui les poussent à ne pas suivre toutes ces préconisations.

Il nous faut des sas à vélo

Ces sas ont de nombreux avantages, mais peu de gens les comprennent.

sas "improvisé" rue Théodore Bac
sas

Ils permettent :

– aux cyclistes de ne pas être coincés ou serrés par les automobilistes lorsque le feu passe au vert

– de ne pas respirer les gaz d’échappements des voitures et autres camions

– d’être vu lorsque l’on tourne à gauche.

Certains automobilistes ne les respectent pas, parce qu’ils ne les ont pas vus, ou simplement par défi 🙁

 

  • Caro Says:
    Bonjour,automobiliste évoluant chaque jour dans Limoges (et vague VTTiste du week-end), je tiens juste à vous signaler une chose toute simple, pouvant expliquer en partie le non respect des sas : avant de me connecter sur votre site, je ne connaissais pas l’existence de ces sas…

    Enfin, pour être plus précise, je les ai déjà vus, je me suis vaguement demandée à quoi cela pouvait bien servir, mais j’étais à mille lieux d’en comprendre le fonctionnement, et je ne les ai très probablement pas respectés…

    Pourquoi ne pas réfléchir à une campagne de promotion de cet équipement, qui me parait très intéressant, afin d’informer les automobilistes?
    Comment demander à des gens des respecter quelque chose dont ils ignorent l’existence?

    • tbennegen Says:
      Merci pour cette proposition, vous avez tout à fait raison sur le manque de communication à ce sujet, il est vrai qu’il n’existe pas de panneau de signalisation spécifique, une sensibilisation est-elle donnée dans les différentes auto-écoles de Limoges ?
      Nous menons notre enquête… Pour ceux qui ont déjà leur permis, on réfléchi à une campagne de communication.
      Caro, vous devriez lire aussi cette page :
      https://velivelo-limoges.org/comment-sauter-le-pas/
      peut-être que de temps en temps vous pourriez remplacer l’auto par le vélo qui sait, et pourquoi pas sympathiser à l’association ?
  • P.Mathieu Says:
    + Le sas est une bon mécanisme pour les vélos et la voiture, l’automobiliste en retrait peut voir le feu tricolore (alors que s’il se trouve au niveau du cycliste, le feu est caché par le cycliste lorsque celui ci se trouve sur le droite) et permet de se placer pour tourner et ne pas gêner la circulation.+ Il évite certains dépassements abusifs d’automobilistes qui accélère à quelques mètres du feu pour se placer devant le vélo.

    – Peu de respect du sas. Les voitures de la gendarmerie et de la police ne le respectent même pas à l’intersection Rue Théophile Gautier et Rue Victor Thuillat.

  • Luc Says:
    J’en demande aussi à Arras. C’est généralisé à Bruxellesvoir http://www.provelo.org/spip.php?article1005
  • tbennegen Says:
    L’idéal serait que ces sas soient généralisés à tous les feux tricolores.
    Dans un premier temps il devrait être obligatoire dans les rues en pente.
    Les feux entrants sur le boulevard périphérique devraient en être équipés aussi, je me suis dernièrement fait serré par un voiture qui pensait que je tournais à droite comme elle (j’allais tout droit).
  • Bernard S Says:
    C’est plutôt bien.