Véli-Vélo sera présente aux cotés de nombreuses autres structures à l’Alternatiba Limousin du dimanche 13 septembre sur l’esplanade des Casseaux.
Ce village des alternatives montre que les solutions au réchauffement climatique sont là et qu’il faut s’en saisir le plus rapidement possible.
Organisés dans de nombreuses autres villes, ces évènements se positionnent en préambule à la Conférence de Paris sur le Climat (COP21) de décembre 2015, pour que des choix sérieux et ambitieux soient faits.
Retrouvez tous les détails sur l’évènement sur le site:
L’implication de nombreux bénévoles sera nécessaire à sa réussite.
Vous serez les bienvenus sur notre stand pour essayer des vélos électriques et mesurer le potentiel du vélo dans la mobilité urbaine.
En marge de l’Alternatiba, Véli-Vélo vous propose également la projection de 2 films:
vendredi 11 septembre à 20h30 Suntrip 2013 : le film (86 minutes)
Une aventure unique au monde, de la Savoie (France) à Astana (Kazakhstan). 7000km sur des vélos dopés à l’énergie solaire. Défit humain et technologique qui ouvre une porte sur la mobilité de demain.
samedi 12 septembre à 18h Vélotopia (52 minutes)
Un docu-comédie sur les bienfaits du vélo comme moyen de transport, pour redonner ses lettres de noblesse à la petite reine. Fortement recommandé aux utilisateurs de 4×4. On rit beaucoup et on apprend énormément de choses.
Ces projections se feront dans l’amphithéâtre du Lycée Raoul Dautry, à 10 min à pied du village Alternatiba (au dessus de l’hypermarché Géant). L’entrée est gratuite.
1 – Jusqu’à présent, en France, il est possible aux voyageurs de transporter leurs vélos sur de nombreux trains, soit gratuitement (TER)
soit contre paiement d’un forfait (Intercités, TGV). Des emplacements spéciaux sont prévus à cet effet.
2 – Cette situation pourrait rapidement se dégrader .
En effet, la Loi Macron, qui vient d’être votée définitivement, prévoit, entre autres, de larges possibilités de développement des lignes d’autocars sur des trajets Intercités .
Les menaces sur les lignes ferroviaires Intercités sont déjà bien connues .
L’arrivée de nouveaux transporteurs par autocars risque fort d ‘aggraver ces menaces. Déjà, très souvent, dès qu’une ligne de train TER est perturbée (grève, travaux, etc.), les train est remplacé par des autocars.
Très probablement, à court terme, face à la concurrence des autocars, certaines lignes ferroviaires Intercités seront soit limitées (diminution des fréquences, du nombre d’arrêts), soit supprimées.
3 – En quoi cela concerne-t-il les voyageurs à vélo ?
C’est que la très grande majorité des compagnies et régies de transports par autocarsrefusent totalement de transporter les vélos .
Cette exclusion est même mentionnée par écrit sur les fiches horaires de certains TER .
4 – Pourquoi une alerte ?
Parce que plusieurs compagnies d’autocars annoncèrent, dès le lendemain du vote de la Loi Macron, qu’elles vont lancer de nouvelles lignes Intercités par autocar dans les prochaines semaines : par exemple sur les lignes Bordeaux – Lyon via Brives, et Toulouse – Paris via Limoges .
Or, il est fort probable qu’aucun équipement spécifique pour les vélos n’a été prévu à bord de ces autocars.
Ces compagnies vont donc sûrement invoquer cette « impossibilité technique » pour refuser de transporter les vélos .
5 – Pourtant , transporter les vélos à bord des autocars , c’est possible!
La Thaïlande, pays d’économie » émergente », et l’un des plus grands pays touristiques ( 25 millions de visiteurs par an , sans compter le tourisme « local » ), permet très facilement de transporter son vélo à bord des véhicules routiers : à peu près tous les bus locaux ( NON climatisés , courtes distances ) acceptent les vélos, soit sur le toit, soit même à l’intérieur du bus ;
idem pour les songthaew , petit pick-ups de transport public ;
et les bus climatisés de longue distance, en 1ère classe, peuvent accepter les vélos dans leur vaste soute à bagages .
Bien sûr , il faut acquitter un supplément de prix , comme pour tous les bagages volumineux .
De même au Myanmar voisin (ex-Birmanie), les bus locaux transportent souvent des vélos accrochés sur le toit ou à l’arrière.
6 – En France, l’obstacle « technique » pourrait sûrement être facilement surmonté .
Tous les autocars de longue distance en Europe comportent de vastes soutes à bagages ; qui plus est, ces soutes elles-mêmes comportent de nombreux points d’arrimage, permettant d’accrocher solidement les vélos, afin qu’ils n’endommagent pas les autres bagages.