Archives de catégorie : Tribune libre

L'utilité de Lim'Innov

En créant mon entreprise dans ma commune de Châteauponsac, près de Bellac, un de mes souhaits a été de proposer quelques réponses supplémentaires aux divers problèmes de mobilité qu’on rencontre tant en ville qu’en milieu rural éloigné de Limoges, où les transports en commun offrent des possibilités encore limitées.
Un service pour être efficace doit être accessible . Or, on constate que le coût financier est une limite évidente . Depuis plus de 2 ans, je cherche et démarche les collectivités, la région, certains groupes, des associations, pour des modes d’organisation et des partenariats permettant de réduire le coût pour les usagers .
J’ai déjà , sans aide, réduit sensiblement les prix de location des véhicules sans permis et proposé, contrairement à la plupart des loueurs, des tarifs plus bas pour les jeunes , sans exiger d’âge minimum ni qu’ils aient plusieurs années de conduite .
Il faut dire qu’il est difficile d’évaluer aujourd’hui la juste valeur des choses, quand un grand café coûte plus de 2 € et un repas en ville vite 10 € …
Quels tarifs pour accéder aux vélos et VAE par la location ? : voici les fourchettes de tarifs qu’on trouve actuellement chez entreprises de location et offices de tourisme :

  •  Offices de tourisme : Le Dorat : VAE : 18 € la journée, 35 € le WE, ½ tarif à partir du 3e vélo
  • La Souterraine : VAE : 15 € la journée
  •  VTT Peyrat le Château : 15 € la journée pour les adhérents, 10 € pour les enfants
  •  « Détours de Loire » à Tours : Vélo haut de gamme : 21 € la journée ; Classique : 14 € la journée, 59 € les 7 jours
  •  « Roule ma poule » à Annecy : VTC Confort : 18 à 22 € la journée, 81 € la semaine, 216 € le mois
  •  « Holiday Bikes » : VAE : 25 € la journée Vélo « entrée de gamme » : 12 € la journée

(l’ensemble des tarifs se retrouve sur les sites internet)
Les tarifs de mon entreprise : VAE : 14 à 16 € la journée isolée, 9 à 11 € par jour pour des locations plus longues ou répétées avec abonnement, n’ont finalement pas le bonnet d’âne … Je les ai fixés en tenant compte de la valeur à l’achat du VAE, du plus de l’assistance électrique, et des prix habituellement proposés .
Mais j’ai entendu les critiques : ces prix posent problème et restent élevés par rapport au budget d’un jeune, d’une famille … . Par contre dire « qu’on ne s’embête pas » ou qu’on ne vise que le « profit », est un raccourci très injuste et faux : cela n’est pas du tout l’esprit ni l’histoire de ma création d’entreprise : la créer sans aide dans ma commune rurale en 2011 pour y apporter une activité économique attractive supplémentaire , embaucher sans attendre un jeune sans emploi en CDI : ce ne sont pas des indices de volonté de profit à tout prix ! Pour les petites et très petites entreprises, actuellement, faut-il préciser que le mot profit n’est pas le plus fréquemment adapté, mais plutôt hécatombe ou survie . Savoir aussi qu’on «profite tellement », que les assureurs … refusent d’assurer les vélos qu’on met en location .
Un jeune m’a donc interpelée le 2 juin : on lui aurait dit que 28 € par mois pour louer un vélo ou VAE ?, c’était déjà beaucoup .

Où trouve-t-on des tarifs vraiment bas ? :

Vous mentionnez sur votre site l’initiative de « Cap Vélo » à Poitiers : initiative valable proposée par la Communauté d’agglomération du Grand Poitiers : 3 € la journée, 12 € le mois, tarifs plus bas pour étudiants et personnes aux faibles revenus .
En Haute-Vienne, signalons les initiatives « Roulez vers l’emploi » proposées dans les antennes de Cyclo-Rempart à Bellac, Atout-Mob à St Léonard et St Junien, Mobylité à Nexon et Mob’Job à Limoges (associations d’insertion, mission locale rurale, Pays de St Yrieix) : ils proposent des scooters et parfois des vélos à très bas prix quotidien .

De tels tarifs ne peuvent être proposés que dans le cadre d’actions sociales par des collectivités , et des associations financées par l’Etat et les collectivités . Il est à l’évidence inadapté de les comparer avec ceux que peut proposer une petite entreprise privée.
J’ai vu que Véli Vélo louait aussi quelques 2 roues . Les associations ont effectivement un rôle important à jouer de médiateur pour une meilleure accessibilité des 2 roues et pour une adaptation des voies de circulation, et informer et sensibiliser aux difficultés d’accès à ces modes de transport simples et sans nuisance . Les associations peuvent être le lieu de partenariats privé-public aboutissant à un meilleur accès pour tous .
Pour ma part, je fais des démarches pour ce genre de partenariats et serais tout à fait volontaire pour y réfléchir avec vous si vous le souhaitez .

Location de VAE chez Lim’Innov

Je vous fais part des nouveaux tarifs de location de VAE revus à la baisse : Demi-journée 5 € ; Journée 10 € ; WE 15 € ; Semaine 30 € ; Mois 90 € TTC .
Demi-tarifs pour les 2e et 3e vélos dans une même famille et pour les moins de 16 ans .
Réduction de 20% pour les adhérents à une association régionale pour encourager ces actions associatives .
N’hésitez pas à me communiquer vos remarques .
Cordialement. Pascale Raby , Lim’ innov

De l'expérimentation à la généralisation

Ce n’est pas un poisson d’avril, la circulation sur une partie de la rue François Chénieux est bien à sens unique sauf pour les bus, taxis et vélo.

Cette expérimentation devrait pourtant montrer que la gestion de la circulation à sens unique avec DSC  améliore grandement les conditions de circulation des bus et facilite la progression du vélo à Limoges.
En effet, Limoges n’est pas faite pour les voitures toujours de plus en plus nombreuses et de plus en plus larges, ni pour les bus, si l’on continue de maintenir des voies de circulation à double sens. La solution envisagée ici fait gagner 10 à 15minutes sur le trajet de la ligne 1 des bus de la TCL.

Les cyclistes peuvent descendre jusqu’à la place Denis Dussoubs sans prendre de risques en doublant des files interminables de voitures.
Et ils se font doubler en sens inverse par des voitures qui prennent toutes les précautions qui s’imposent en doublant largement le vélo en chevauchement le couloir de « vélo-bus-taxi ».

Et les commerces de cette rue ?  ils devraient revivre, moins de pollution dû aux véhicules stagnants devant le feux, les piétons eux aussi vont pouvoir réinvestir les trottoirs et traverser plus sereinement, histoire de faire quelques achats…
Quand une généralisation vers d’autres rues verra-t-elle le jour ?

Pistes cyclables : un collectif marseillais obtient gain de cause devant les tribunaux

L’AFP rapporte que face au nombre restreint d’infrastructures cyclables à Marseille (Bouches-du-Rhône), le collectif Vélo en ville se tourne progressivement vers la justice afin d’obtenir l’application de la réglementation favorable aux cyclistes. Fin janvier, le tribunal administratif a rendu un premier jugement en faveur de l’association.
Le 23 janvier 2012, le collectif a eu gain de cause devant le tribunal administratif concernant la rénovation de cinq voies sur lesquelles aucune piste cyclable n’avait été prévue. S’appuyant sur l’article L.228-2 du code de l’environnement, qui stipule qu’« à l’occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines (…) doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements », le tribunal a ordonné à MPM de prendre « une nouvelle décision dans un délai de trois mois ».
Une première victoire judiciaire qui a encouragé l’association à déposer un deuxième recours, concernant le nouveau boulevard circulaire.

Que 2012 concrétise vos projets de vélo !

Véli-vélo existe depuis 1993, l’association est présente dans de nombreuses actions et réunions. Certains pensent qu’elle sert d’alibi à l’agglomération, j’espère qu’elle nous prouvera cette année  le contraire, car depuis presque 20 ans les démarches d’intégration des vélos dans les aménagements routiers ne sont toujours pas devenus un automatisme. S’agit-il des tentatives de découragement ? Dans ce cas, c’est peine perdu, lorsque je croise d’autres vélos, il m’arrive de découvrir de nouvelles têtes, qui se révèlent être des anciens de Véli-vélo !
L’agglo  fait cela dit des efforts, en 2010 création de 20 doubles sens cyclables, pour 2012 projet de double sens cyclable de la rue F Chenieux (à compter de mi-mars 2012).
J’espère aussi que nos propositions d’experts utilisateurs seront entendues, que nous serons consultés et entendus lors du remaniement de chaussées et changement d’assiettes afin améliorer nos conditions de circulation. Nous appartenons au réseau FUB (fédération des Usagers de la Bicyclette), notre démarche de promotion du vélo s’appuie également sur les propositions de la FUB.
Après avoir parcouru Limoges de long en large depuis 5 ans c’est sûrement en aménageant des portions de parcours facilitateurs que l’on verra croître plus rapidement le nombre de vélos. Un autre axe à ne pas négliger concerne la sécurisation des parcours vélo sur des voies à trafic important, je pense à l’avenue du Général Leclerc, Lattre de Tassigny, …, et au Boulevard en bord de Vienne.
Pour ces raisons, nous ne pouvons que vous proposer de suivre ces quelques conseils, en attendant d’avoir un aménagement sécurisant :
– utilisez des lumières efficaces dès la tombée de la nuit (code de la route)
– avertissez les piétons de votre arrivée à l’aide d’une sonnette (code de la route)
– utilisez un écarteur de danger
– portez un gilet jaune offert par l’association à votre adhésion (code de la route hors agglomération en cas de mauvaise visibilité et la nuit)
– utilisez un casque pour vous protéger en cas de chute impromptue
En 2011, nous avons expérimenté le prêt  de vélos avec prestation d’assistance. En très peu de temps, nos 3 montures ont trouvé un locataire. Notre public est essentiellement de passage pour étude sur Limoges, nous avons d’ores et déjà signé un partenariat avec le Crous de la Borie pour mutualiser un local. Reste à monter en puissance pour offrir un service permettant de répondre à une demande certaine des étudiants.

Liens provenant de mails d’adhérents

– article sur le plan vélo national
 – une idée des lumières
casque
– subventions vélos électriques :
écovélo
véloscoot
Ville de Rodez
– Parcours de VTT sur l’agglo
– une vidéo parisienne qui révèle le comportement que peuvent avoir une minorité de  personnes sur le Limousin, l’angle mort existe aussi chez nous mais avec la densité de trafic en moins.

Si vous êtes convaincus des bienfaits du vélo, adhérez à Véli-vélo

Nos adhérents sont passés en 5 ans d’une douzaine à plus de 60 fin 2011, sans compter les quelques 200 sympathisants utilisateurs du vélo. Venez rejoindre nos rangs en participant à l’AG du 3 février 2012

la mort d’une oie blanche

(Je publie cet article dans la catégorie : tribune libre, espace d’expression laissé aux adhérents qui y expriment des opinions sujettes à débat)

La mairie de Limoges a publié l’an passé et distribué à qui voulait, un magnifique plan de Limoges Cyclable. Ce plan annonçait fièrement 40 kms de voies cyclables et bientôt … 80 !

Ah, si c’était vrai ! Si ce plan correspondait vraiment à une circulation facilitée et sécurisée pour nos bécanes.

Malheureusement, il faut bien se mettre dans la tête que madame Biardeaud, vice-présidente de Limoges métropole et adjointe au maire chargée de l’agenda 21 et donc des vélos, n’est motivée que par la communication. Cette dame qui, de toute façon, n’a aucun pouvoir décisionnaire, parle à qui veut l’entendre de son rêve : voir fleurir partout à Limoges des vélos montés par tout un chacun : jeunes gens sportifs mais aussi mères de famille, enfants, vieilles dames, vieux messieurs …

Elle ne manque pas de rajouter qu’elle, personnellement, ne fait jamais de vélo ce qui ajoute encore au mérite de son action. Je me souviens de cette envolée il y a trois ans dans une réunion de l’agenda 21 : j’avais été emballée, me disant, in petto, qu’avec une pareille alliée, les voies cyclables allaient bientôt pulluler dans toute la ville et, partant, les vélos, d’après la loi vérifiée selon laquelle l’offre appelle l’usage. J’y ai cru et me suis appuyée mon lot de réunions insipides dans l’espoir de voir peu à peu les promesses verbales, ou parfois écrites, devenir réalité. J’étais alors une oie blanche, toute fraîche débarquée à Limoges, ravie de me retrouver en terre de gauche donc en terre soucieuse d’écologie et de réduction de la circulation automobile. Assimiler la gauche traditionnelle à l’écologie est absurde, je le sais à présent et j’ai un peu honte d’avoir pu être aussi naïve. Comme quoi, même passé quarante ans, rien de tel que d’aller jouer un peu sur le terrain des politiques, pour grandir.

Pour oser promettre par écrit et ne pas tenir, il faut vraiment être sûr de soi et de son ancrage. Je sais cela à présent et aussi que les promesses même écrites n’engagent que les crétines dans mon genre qui pensent y voir l’aboutissement de leurs efforts. Les paroles s’envolent, les écrits aussi, qu’on se le dise ! C’est le cas en tout cas, quand on a affaire à une municipalité solidement établie et fermement décidée à n’accepter qu’au compte-goutte les suggestions venant d’ailleurs que de son propre microcosme, vivier, cercle …ou Dieu sait comment appeler cette équipe qui nous gouverne ici.

Le pire c’est que dans de nombreux domaines, monsieur Rodet et ces adjoints font du bon travail. Nouvelle venue à Limoges je l’ai souvent entendu d’authentiques Limougeauds enchantés des nombreuses améliorations apportées à leur ville depuis plusieurs décennies. Je m’en réjouis, bien sûr, car je profite avec plaisir de tous les aspects agréables de notre ville. Je suis seulement désolée que l’ouverture de la ville aux vélos ne fassent pas partie des préoccupations de notre maire. Si c’était le cas, et au regard de son efficacité sur d’autres dossiers, il y a beau temps que Limoges aurait son réseau cyclable, sécurisé et pensé intelligemment, c’est-à-dire selon la logique cycliste qui n’a rien à voir avec la logique automobile.

Le cycliste va au plus court et au moins pentu : il a donc besoin de circuits ne tenant aucun compte d’interdictions qui ne devraient en aucun cas le concerner puisqu’il est un véhicule lent, léger, très peu dangereux pour autrui, pas du tout pour les conducteurs bien protégés par leur tonne d’acier et dans tous les cas bien plus proche du piéton que de l’automobile. Il doit être autorisé à ignorer certains feux, et nombre de sens interdits. Il doit pouvoir, quand il est sur les grands axes, se sentir en sécurité sur des pistes suffisamment larges et protégés des voitures par des plots et avoir accès, à tous les gros carrefours, à des sas lui permettant d’attendre le feu vert bien visible devant les voitures et non à côté d’elles. Si on ne lui met pas cela en place, le cycliste biaise et commet infraction sur infraction : il monte sur les trottoirs, prend les sens interdits, se faufile en se mettant en danger, bref, devient casse cou et casse pied car imprévisible. Alors, il se met à avoir mauvaise réputation, comme je m’en suis rendu compte à certaines réunions du comité consultatif de circulation auxquelles j’ai assisté et où, l’assemblée, composée essentiellement de vieux messieurs très attachés à leurs autos, reprochaient vivement aux cyclistes limougeauds leur inconscience … cette inconscience due en fait à l’absence d’une logique de circulation spécial vélo. Si cette logique existait et était indiquée par des panneaux et marquages au sol adéquats, elle serait vite assimilée par les voitures et leur éviterait la mauvaise surprise de se retrouver nez à nez avec un vélo imprévu.

Ah ! Si monsieur Rodet avait pris conscience de cela, outre de son devoir en faveur de l’environnement ! Las ! Il n’en a cure. Pis ! Il est convaincu que la pratique du vélo ne pourra jamais se développer dans son fief et que par conséquent, il n’a pas à s’en soucier. Du coup, Limoges ne met en place que ce qui est rendu obligatoire par les lois nationales ou européennes comme l’adoption du code de la rue devenu obligatoire en 2010. Dieu merci, à Paris et Bruxelles, on se soucie du vélo. Du coup, Limoges est bien obligée de faire quelque chose. Mais hélas, la ville se contente à chaque fois du minimum. Et tant pis si, du coup, Le Limousin se voit taxé une fois de plus de ringardise. Pas grave, on a l’habitude !

Grâce au code de la rue, nous avons vu, en juillet, naître quelques contre sens cyclables rendus obligatoires dans les zones 30 (espaces piétonniers ou ralentis). Et j’en suis ravie car je me rends à présent facilement place de la République, en évitant des détours logiques pour des autos mais aberrants pour des vélos, sans risquer désormais de PV. (oui, je prenais auparavant ces mêmes itinéraires désormais autorisés et risquais à chaque fois de payer le prix fort en cas de rencontre malencontreuse avec un de ces policiers zélés qui, à Limoges, s’acharnent sur les vélos beaucoup plus que sur les autos stationnées n’importe où, même et y compris sur les rares voies cyclables).

Je ne me fais aucune illusion : avec ou sans véli-vélo, ces contre-sens auraient vu le jour. Nos suggestions, les dossiers archi-documentés que l’association a réalisés à la demande de madame Biardeaud, et qui ont demandé à David, Jérome, Thierry et d’autres, un énorme boulot, n’ont rien changé. En fin de compte, la mairie ne fait jamais rien de plus que ce qu’elle a déjà décidé de faire.

C’est ce que je me suis permis de dire, lors de l’AG du 21 janvier. Toutes ces réunions auxquelles véli-vélo est conviée sont l’alibi qui permet à la municipalité de mettre en avant son souci du dialogue. En fait, à l’arrivée, nous n’obtenons strictement rien de plus que ce qui a déjà été décidé. Or, comme ce qui a été décidé en haut lieu est de ne laisser aux vélos qu’une place marginale, n’entravant en aucune façon la circulation ni le stationnement des automobiles, il faut se rendre à l’évidence : le vélo ne pourra rester que marginal à Limoges et ne concerner que des adultes mûrs, en bonne santé physique et très majoritairement de sexe masculin. Nous ne risquons pas de voir naître ce Limoges dont rêvait soi-disant madame Biardeaud. Nous ne risquons pas de voir les enfants arriver à l’école à vélo avec des mamans ou des papas ravis d’éviter ainsi de prendre leurs automobiles, ni les vieilles dames s’en aller guillerettes faire leurs courses, rassurées par l’existence de couloirs cyclables sécurisés.

Je me fais des idées, je suis devenue une vieille cycliste amère, aigrie et désabusée ? Limoges, mine de rien est en train de devenir le paradis des vélos ?

S’il faut un preuve pour illustrer ce que j’avance, j’en ai une énorme. Il s’agit des importants travaux en cours rue Ernest Ruben, dont je vais toucher un mot dans un autre article. Je dirai juste ici que cette rue qui sur le plan cyclable cité plus haut, figure comme un axe important de la circulation cycliste est en train d’être entièrement refaite de la pire des façons, en ce qui nous concerne.

Je termine ici mon jet de bile et vous souhaite malgré tout à tous d’agréables pérégrinations sur deux roues.

Marie Wilhelm-Labat, ex-présidente de véli-vélo, et future victime d’un ulcère.